"On a mis en place un processus excessif pour ne pas être en défaut".
C'est le "diktat du principe de précaution".
"il n'y a pas une once de bon sens dans les décisions".
Tels sont les mots très critiques employés par le député-maire de Drancy, Jean-Christophe Lagarde (Nouveau Centre) et président de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur la grippe H1N1.
Les travaux de cette commission débutent aujourd'hui et devrait durer plusieurs mois. Comme je l'ai déjà relevé, une autre commission se tient au sénat sur le rôle des firmes pharmaceutiques. On peut regretter que les deux chembres n'aient pas uni leurs efforts pour mener ce retour d'expérience.
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Quoiqu'il en soit, et pour avoir le recul qui convient, je ne peux que vous recommander de lire sur lire sur La vie des idées : Le risque et la multitude - Réflexion historique sur l’échec vaccinal de 2009. Je vous en ai déjà parlé dans un post précédent (RETEX GRIPPE A H1N1 : Réflexion historique sur l’échec vaccinal de 2009 ) mais il est frappant de constater qu'au XVIIIème siècle déjà la population refusait de faire confiance aux élites et se comportait face au risque de manière irrationnelle. Ces retours historiques et les études sociologiques devraient permettre de meiux gérer ces événements à l'avenir...
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SOURCE : article du Figaro : H1N1: début des auditions demain (30/03/2010)
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rappel de mes billets précédents traitant de ces retours d'expérience sur la grippe A H1N1 :
question : qu'est-ce qui est irrationnel ? Les réactions de la population ou l'excès de précaution (lié sans doute à des intérêts politico-financiers) ? Que ou qui regroupez-vous sous le vocable "population" ? Votre argumentation me paraît bien faible.
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