- quelle stratégie face à la prochaine pandémie ?
- comment expliquer la décision politique, pour entraîner l'adhésion de la population ?
Parmi les éléments à noter, Gérard BAPT reproche l'entêtement vers la vaccination de masse, qui se révélé injustifié. Selon le député, on n'a pas tenu compte de la mission parlementaire sur la grippe aviaire de 2006, qui avait indiqué que le développement d'une pandémie pourrait être enrayé par la vaccination du tiers de la population. Et surtout, on a appliqué le principe de précaution en "le transformant en protection politique... et juridique !"
Concernant l'adhésion de la population, Gérard BAPT note qu'elle aurait pu être obtenu en impliquant les médecins (médecine de premier recours) ; en créant une mission d'information parlementaire dès le début de la crise et en créant une vraie transparence des débats d'expertise scientifique.
Constatant que "dans des pays à haut niveau d'éducation et à l'heure d'Internet" cette confiance est aujourd'hui plus difficile à obtenir, Gérard BAPT plaide pour "faire du principe de précaution un processus délibératif ouvert sur la société".
Mes précédents billets sur le RETEX de la grippe A H1N1 :
RETEX GRIPPE A H1N1 : audition de la ministre et des laboratoires par le Sénat
RETEX GRIPPE A H1N1 : commission d'enquête parlementaire et OMS
commission d’enquête parlementaire sur la grippe A H1N1
RETEX sur la grippe A H1N1 : première contribution de Patrick LAGADEC
Grippe A H1N1 et Principe de précaution
Retour sur la grippe A H1N1 : sur-réaction ou sagesse mal comprise ?
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