lundi 30 novembre 2009

Le prix Edmond Fréville-Pierre Messmer 2009 à Michel Goya

Le prix Edmond Fréville-Pierre Messmer 2009 à Michel Goya

Le prix Edmond Fréville-Pierre Messmer 2009 de l’Académie des Sciences morales et politiques a été décerné à Michel Goya
A cette occasion, le site canal académie propose une interview du lauréat pour son livre sur les armées en Irak (paru aux éditions Economica et intitulé : Irak - Les armées du chaos) : l'analyse du colonel Michel Goya permet de mieux appréhender bien des éléments qui pèsent lourd dans la situation en Irak.

"L’interview permet au Colonel Goya de préciser son analyse sur quelques points essentiels :

- jugement très négatif porté sur la décision américaine de démobiliser massivement l’armée irakienne. Sans elle, le chaos aurait pu être évité ou tout au moins aurait-il eu moins d’ampleur.
- S’agissant de la coalition présente en Irak, le colonel Goya en souligne le déséquilibre - en faveur des américains. Sur les quelques 160.000 hommes que comptait la coalition au début, 130.000 appartenaient, en effet à l’US Army, les 26.000 autres relevant de 41 pays différents, déployés au sud, dans la zone chiite.
- L’auteur confirme également les capacités d’adaptation dont l’armée US a fait preuve au cours des six années
- Enfin, sur le plan des moyens, il rappelle l’importance accordée par les américains à l’externalisation (160.000 hommes dont la moitié d’Irakiens engagés dans des sociétés militaires privées !) et souligne les efforts entrepris pour gagner la "bataille de la route", à savoir la lutte contre les mines, bataille technologique... coûteuse.

L’entretien se termine par un parallèle entre les évènements d’Irak et ceux qui se déroulent actuellement en Afghanistan tandis que l’auteur confirme que s’il devait la réécrire aujourd’hui, sa conclusion sur l’Irak serait aussi pessimiste que celle figurant dans son livre.

L'interview à écouter en cliquant ICI.

DHS’ Strategy and Plans to Counter Small Vessel Threats Need Improvement | Security Debrief - a blog of homeland security news and analysis

DHS’ Strategy and Plans to Counter Small Vessel Threats Need Improvement Security Debrief - a blog of homeland security news and analysis

samedi 28 novembre 2009

Identité nationale : un débat à l'Ecole militaire

Parallèlement à la publication de l'ouvrage Qu'est-ce qu'être français ?, l'Institut Montaigne organise un débat public à l'École militaire le 4 décembre 2009.

On notera simplement que :

- ces débats ne s'intéressent qu'au quoi (qu'est-ce que l'identité nationale ?) et au comment (comment la vivre et l'exprimer?). Mais le POURQUOI reste une fois encore étrangement absent (pourquoi être solidaires et unis, face à quelles menaces, à quels risques ?);

- même si ces débats ont lieu au sein de l'Ecole militaire, dans un amphi portant le nom du maréchal Foch, les notions d'esprit de défense ne viendront pas (du moins à la lecture du programme !) éclairer les débats.
On lira cependant avec intérêt la contribution de Max Gallo à cet ouvrage.

le problème sécuritaire de la pandémie vu par SD

SD a (toujours) raison !
Dans un billet que j'aurais aimé écrire, SD note que nous sommes en train de passer d'un risque sanitaire à un risque sécuritaire.
Je cite certains extraits mais ne peux que vous recommander la lecture complète de ce billet (ainsi que ceux présents sur le blog de SD : Pour convaincre, la vérité ne peut suffire) :
"La pandémie H1N1 n'est pas qu'un problème de santé publique mais bien celui de l'ensemble de la nation, avec des implications sécuritaires. Le 26 novembre dernier, la police est intervenue pour calmer la population dans un centre de vaccination.
Tout cela pose la question de la résilience réelle de la population française que j'estime peu élevée face à des catastrophes naturelles ou des pandémies. Peu de morts et déjà des paniques collectives et des comportements égoïstes à grande échelle !
Cela pose la question de la culture du risque dans notre société.
l'heure n'est pas aux réponses mais à l'action et au civisme."
A ce billet de SD, je rajouterai que :
- malgré des plans bien préparés, les personnels des grands corps sécuritaires de l'Etat sont loin d'être tous vaccinés. Si tout le monde doit être sur le pont le jour J, pourquoi la vaccination de tous les policiers, gendarmes, pompiers, militaires, médecins, ... n'est-elle pas obligatoire ?
- cette crise sanitaire et la manière dont les citoyens réagissent doit nous inciter à redéfinir l'identité nationale au prisme de la défense face aux risques multiples auxquels nous serons confrontés. Dès lors, la notion d'esprit de défense est fondamentale. Elle ne fait pourtant l'objet d'aucune contribution sur le site internet de débat sur l'identité nationale.
Voir également :

mercredi 18 novembre 2009

Quand le Sénat se fout de l'Afghanistan

« Le Sénat français se fout de la guerre en Afghanistan »
Dans un article au vitriol mais plutôt bien vu et dans la continuité de ce que je souhaite démontrer, Jean-Michel APHATIE revient sur le peu de sénateurs présents à ce débat. Je cite certains extraits :
"Le sujet n’a rassemblé qu’une vingtaines d’élus, à égalité de présence entre la majorité de droite et l’opposition de gauche. [...]
Un débat sur l’Afghanistan n’intéresse pas les sénateurs. On peut ben parler de l’engagement de la France dans des opérations militaires, donc de la guerre et de la paix, de la vie et de la mort, il ne se trouve que 20 sénateurs sur 343, soit exactement 5,83% des membres de cette chambre pour assister au débat.
Ce constat est navrant, consternant, stupéfiant. [...]
au moins, les parlementaires eux mêmes ne pourraient-ils pas faire preuve de sens civique ?
Il y a dans cet absentéisme l’expression d’un je m’en foutisme, et aussi l’aveu d’une échelle de valeurs"
Une fois encore : le débat sur l'identité nationale n'a de sens que si l'on sait pourquoi on a tant besoin de cette idée. La nation a besoin de cette identité pour être plus robuste, plus soudée, plus forte face aux risques et menaces.
Définir l'identité nationale sans lien avec l'esprit de défense et les notions de civisme me semble incohérent. Et pour resituer tout ceci dans la vocation de mon blog, je dirais qu'il y a là une véritable dissonance, un "déficit systémique cyndinogène" (d'après la terminologie des cindyniques), puisque les arguments développés sont éloignés du but à atteindre.

DEBAT AU SENAT SUR LA PRESENCE FRANCAISE EN AFGHANISTAN (le "compte rendu analytique")

Sénat : SÉANCE du lundi 16 novembre 2009 : Engagement de la France en Afghanistan

DEBAT AU SENAT SUR LA PRESENCE FRANCAISE EN AFGHANISTAN (en complément de mes billets sur l'identité nationale et l'esprit de défense



samedi 14 novembre 2009

PARIS HILTON : icône de l'esprit de défense !

L'esprit de défense se concrétise lorsque le citoyen lambda s'intéresse aux questions militaires et de stratégie, pour comprendre et finalement soutenir les choix de son pays.
Au-delà du clin d'oeil (à Mars attaque : Sun Zu serait-il lu mais mal compris par les opinions publiques ? ) cette photo renvoie directement au débat sur l'identité nationale.

Autrefois, la population était source de puissance par son poids numérique et en tant que main d'oeuvre.

Aujourd'hui, elle est plus que jamais un centre de gravité stratégique par le soutien qu'elle apporte ou qu'elle retire aux opérations militaires.

Mais, pour qu'elle apporte ce soutien, encore faut-il qu'elle soit éclairée sur les questions de défense. Si la lecture de Sun Tzu (et d'abord du livre blanc sur la défense et la sécurité nationale) par toutes les citoyennes blondes relève encore du fantasme, la question de l'intérêt citoyen pour les questions de défense mérite d'être posée avec gravité et corrélée avec l'identité nationale !

vendredi 13 novembre 2009

Vaccinations pandémie : scepticisme et confusions & débat sur l'identité nationale

Alors que les médias européens s'interrogent sur la réalité du risque ("Pandémie ? Quelle pandémie ?", "Pandemic? What flu pandemic?" titrait cette semaine le journal britannique The Independent), que les experts scientifiques ne s'accordent pas sur la fiabilité du vaccin ou du Tamiflu et que la population a le sentiment que les décideurs et experts ont surévalué les risques et surréagi,
quelques enseignements peuvent être tirés de cette crise :
- le manque de cohésion nationale face aux crises. Cette absence d'unité nationale face à un enjeu en dit long sur notre faible résilience face aux risques majeurs...

- notre "société du risque" réagit selon les schémas présentés par Ulrich Beck : défiance par rapport aux données scientifiques, angoisses et remise en cause systématique des discours provenant des experts

- au moment où l'on redéfinit l'identité nationale (et je me répète, cf Débat sur l'identité nationale : quelle utilité ? ), il est impératif de savoir pourquoi il faut être unis face à l'adversité et de s'interroger sur les manières de créer cette communauté d'esprit national.

Pour aller plus loin :

mercredi 11 novembre 2009

Risques et savoirs : une revue sur la préparation citoyenne face aux risques - POUR FAVORISER LA RESILIENCE CITOYENNE !

Les thèmes abordés par cette nouvelle revue (Risques et savoirs - Devenir acteur de sa sécurité) sont ceux qui me sont chers. Mes abonnés fidèles le reconnaîtront sans peine à la lecture des articles proposés par ce premier numéro.
M. Alain Boissinot, recteur de l’académie de Versailles, rappelle dans l'éditorial :
"Jamais sans doute comme aujourd’hui les hommes n’ont été sensibles aux conséquences de leurs actions sur un monde désormais global. Jamais cette situation n’a été à ce point perçue comme un risque, donnant naissance au fameux « principe de précaution ».
Le Code de l’éducation, qui intègre l’article 5 de la loi de modernisation de la Sécurité civile, en prend acte lorsqu’il précise que « tout élève bénéficie, dans le cadre de sa scolarité obligatoire, d’une sensibilisation à la prévention des risques et aux missions des services de secours ainsi que d’un apprentissage des gestes élémentaires de premier secours ». Cette éducation à la responsabilité fait également partie du Socle commun des connaissances et des compétences. C’est pourquoi il fallait tenter de relever le défi de tenir sur ces sujets un discours à la fois pédagogique et exigeant, avec l’aide des meilleurs spécialistes."
Alain Perret, préfet, directeur de la Sécurité civile complète en rapelant les ambitions de cette revue, dans l'article « Éduquer le citoyen et lui apprendre à se protéger » :
"Risques & Savoirs est l’aboutissement d’un partenariat entre le Centre régional de documentation pédagogique (CRDP) de l’académie de Versailles et la direction de la Sécurité civile (DSC). L’intérêt de ce partenariat réside, à mon sens, dans le rapprochement avec une structure, le CRDP de l’académie de Versailles, capable d’apporter un savoir-faire pédagogique et technique très précieux pour toucher la sphère éducative, qu’il s’agisse des enseignants ou des élèves. Risques & Savoirs va ainsi nous permettre de créer un trait d’union entre deux ministères très différents mais aux compétences complémentaires puisqu’ils partagent une mission commune : éduquer le citoyen de demain et lui apprendre à se protéger face aux risques.
Enfin, l'article "Pour l’amour du risque" est consacré à ÉRIC PHILIP, expert Risques technologiques au sein du bureau des Risques majeurs (Direction de la Sécurité Civile). Ce dernier revient sur la foi qui l'anime pour forger cette nécessaire culture citoyenne de préparation aux risques :
"faire toujours plus pour former élus et citoyens, les initier à la nature des risques et aux cadres réglementaires. Pour que tous puissent faire face le jour J en toute connaissance de cause.
message : « former, informer, convaincre et développer une culture de prévention des risques et de sécurité civile ».
Pour faire évoluer la conscience du risque afin de mieux cultiver la prévention du risque, il s’adresse au public scolaire, aux fonctionnaires territoriaux, aux décideurs qui relaient l’information.
Éric Philip conclue : « Nous vivons dans une société du risque. L’information et l’éducation doivent participer à la responsabilisation du citoyen. »

Résilience des infrastructures d'importance vitale

Le site britannique UK resilience vient de mettre en ligne un projet de stratégie pour améliorer la résilience des infrastructures d'importance vitale et des services essentiels face aux risques naturels. Ce draft tient compte du RETEX des inondations de 2007. Cette stratégie serait mise en place selon une approche globale associant l'ensemble des acteurs concernés : "cross-sector programme to improve the resilience of critical infrastructure and essential services to severe disruption by natural hazards".
Ce document est intéressant pour comprendre la démarche anglo-saxonne de résilience (association et consultation des acteurs pour l'élaboration des programmes et stratégies).

Il comprend notamment une définition de la résilience :

the ability of a system or organisation to withstand and recover from adversity. As such, a resilient organisation is one that is still able to achieve its core objectives in the face of adversity through a combination of measures."

lundi 9 novembre 2009

Résilience militaire


Le site de la DGA précise :
"La résilience vise à rendre plus robustes les systèmes, les hommes et les organisations pour donner, comme il est demandé dans le Livre blanc de la Défense et de la sécurité, « la capacité aux pouvoirs publics et à la société française de répondre à une crise majeure et de rétablir rapidement leur fonctionnement normal ».
C'est l'occasion de visionner une interview de Boris Cyrulnik, qui définit simplement et en quelques mots ce concept de résilience.

dimanche 8 novembre 2009

Résilience, débat sur l'identité nationale et livre blanc sur la défense et la sécurité nationale

Dans la continuité de mon billet précédent, voici une définition de la résilience nationale, telle que le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale (2008) la comprend. Cet extrait est une réponse de Jean-Claude MALLET, Président de la Commission du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale lors d'un débat organisé par la FRS "Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale : et après ?" (p.16) :

"Une définition de la résilience est présente dans le Livre blanc. Il s’agit de la capacité des sociétés, des institutions et de l’opinion à encaisser des chocs et à rétablir un fonctionnement normal de la vie courante. La définition est donc relativement simple.
Notre constat est que le territoire et la population français (comme européens) sont exposés. Il fallait le dire. On nous a critiqués en affirmant que nous allions créer inutilement de l’anxiété, « militariser » la société civile… Nous avions dans la Commission des personnes qui avaient l’habitude de produire des analyses sociales et sociologiques. Ils ont été particulièrement utiles.
En utilisant ce terme, nous avons voulu indiquer que les pouvoirs publics devaient préparer l’opinion. Il ne s’agit pas de développer de l’anxiété mais bien de proposer une information permettant à nos concitoyens d’acquérir certains réflexes. Un nombre considérable de démocraties fonctionne de la sorte. Cette information et cette préparation aux chocs peuvent faire partie de l’organisation sociale. Ce n’est pas le cas en France.
Il convenait donc de se demander si l’appareil d’État, notamment les institutions, sont eux-mêmes organisés pour être résilients. Par ailleurs, il fallait chercher à savoir si la gestion de la communication en temps de crise était organisée. Dans ce domaine, la réaction des Londoniens après les attentats de 2005 a souvent été citée en exemple.
La résilience recouvre donc l’organisation des pouvoirs publics, la préparation des mécanismes de gestion des crises et l’ensemble du dispositif permettant d’analyser la capacité de réaction de la société.
Le renseignement est ainsi l’un des outils de la résilience. Dans les livres blancs précédents, il était défini comme une fonction majeure, sans pour autant que des développements importants ne lui soient consacrés. Nous avons préféré « mettre sur la table » un plan complet sur le renseignement. De la sorte, nous avons pu informer, afficher une politique. Nous avons fait savoir aux Français que l’État allait faire un effort dans les domaines de la connaissance et de l’anticipation.
La résilience est donc bien l’ensemble des politiques nous permettant de nous préparer aux chocs et de définir les réponses.
Bien souvent, certains se demandent s’il faut tout dire à la population, s’il ne serait pas préférable de lui cacher les éléments les plus anxiogènes. C’est un débat récurrent, même au plus haut sommet de l’État. De nombreux ministres ont répondu qu’il fallait responsabiliser les Français, en leur indiquant notamment que notre système de réaction aux crises était insuffisant par rapport aux types de risques auxquels nous sommes confrontés. L’introduction de la notion de résilience est l’un des éléments de réponse que la Commission a voulu produire à cette situation."

Débat sur l'identité nationale : quelle utilité ?

Je n'ai pas réussi à trouver dans les participations au grand débat sur l'identité nationale des écrits se positionnant sur la nécessité stratégique de retrouver une identité nationale. (je suis preneur de ce que vous auriez d'ailleurs pu lire sur ce thème).
Pour ma part, la nation doit être considérée comme un acteur stratégique (on nous répète suffisamment que les guerres se gagnent avec l'opinion publique).
Pour que cet acteur stratégique soit robuste, fiable et donc source de puissance, il faut lui donner corps et esprit, développer ce que les militaires nomment l'"esprit de corps", créer les conditions de cohésion autour d'idéaux communs.
De la qualité de cette identité commune dépendent véritablement la solidarité et la résilience de la nation face à toute catastrophe, guerre ou action terroriste.
Donc face aux risques.
Dans notre "société du risque", tout se passe comme si nos élites n'avaient que peu confiance dans la force à les suivre de la société qu'ils dirigent. Se méfiant de la faible ou inadéquate réaction de leur concitoyens, ils exagèrent le niveau des menaces, sur-réagissent et au final en traitant les risques de manière disproportionnée créent des effets induits dont les conséquences sont pires que le premier risque auquel ils devaient faire face.
Redéfinir notre identité nationale doit être compris dans une logique d'efficacité stratégique. Il y a là un véritable défi. La société du risque est véritablement une donnée de notre époque qui se manifeste par la peur de l'avenir, l'incertitude, la fébrilité et la sur-réaction. Redéfinir l'identité nationale, c'est resserrer les liens entre entre citoyens mais aussi entre le peuple et ses élites. C'est restaurer les conditions de la confiance réciproque seule à même de permettre, le jour J, les capacités de résilience.
Frank Furedi, sociologue britannique auteur de "invitation to terror" et "culture of fear" l'a très bien vu.
What is striking about the threat assessments made by political leaders is the lack of confidence they have in the resilience of their own institutions and people. (Franck Furedi, Invitation to terror, p.12)
We can now make sense of the prevailing mood of elite alarmism towards the threat of terrorism. Unable to offer a meaningful account of its own way of life, and insecure about its own authority, it cannot help but overreact to the challenge it faces. Through insecure musings about existential threats and a war without an end it expresses its worst fears about the transience of its own authority. Its reaction to the risk of terrorism may be disproportionate and likely to intensify problems.” (Franck Furedi, Invitation to terror, p.168)

lundi 2 novembre 2009

FALLUJAH - IL Y A DEJA 5 ANS !

Les éditions NIMROD publient avant la mi-novembre Fallouja ! de David Bellavia.
Comme l'éditeur le reconnaît sur le blog de Nimrod : "Il sera disponible en librairie (si je ne me suis pas trompé dans mes calculs) au plus tard mi novembre, pour le 5e anniversaire de la bataille de Fallouja."
L'éditeur ajoute : "Il s'agit d'un témoignage très fort sur une section de GI, ce qui nous change un peu des Forces spéciales. L'angle éditorial est toujours le même : un témoignage terrain, une expérience vécue, et pas un essai littéraire sur le devenir de l'armée au XXIIe siècle. Honnêtement, c'est du lourd, et j'espère que vous aurez plaisir à le découvrir - en attendant que nous puissions publier le même type de témoignage, mais version française (ce qui prend un peu de temps...)."

Voici la présentation officielle sur le site de Nimrod éditions :

"Dans la nuit du 6 au 7 novembre 2004, les forces américaines et irakiennes donnent l’assaut au bastion islamiste de Fallouja, une ville de près de 300 000 habitants située à une soixantaine de kilomètres de Bagdad, au cœur du triangle sunnite baassiste.Prévenus à l’avance de l’offensive américaine, les trois quarts des habitants ont fui la ville, mais plus de 3 000 combattants islamistes de différentes nationalités ont décidé de s’y retrancher et de faire de Fallouja une forteresse imprenable. Fanatiques et prêts à se battre jusqu’à la mort, ils ont transformé la « cité des Mosquées » en un labyrinthe létal : voitures piégées, rues minées, souricières, bâtiments barricadés, snipers en embuscade… Tandis que les hommes de la section d’infanterie mécanisée du sergent-chef Bellavia attendent d’investir la ville, appuyés par leurs chenillés Bradley et leurs chars Abrams, ils ne savent pas encore qu’ils vont passer près de trois semaines à combattre un ennemi invisible et déchaîné."
Nul doute que de nombreux billets consacrés à Falloujah seront publiés sur la blogosphère de Défense cette semaine.

Voir aussi :
Battle for Fallujah : David Bellavia sur Youtube
l’ouvrage du CDEF : les fantômes furieux de Falloujah
l'article de SD sur le jeu vidéo tiré de cette bataille : Six days in Fallujah : mélange des genres ?

dimanche 1 novembre 2009

GRIPPE A H1N1 : PANIQUE EN UKRAINE ET AU CANADA

On y lit notamment que dans ces deux pays, les populations se ruent vers les pharmacies et hôpitaux pour se faire vacciner.
De fait, "le contraste avec la France est saisissant : Alors qu'en France la ministre de la Santé bataille pour encourager la population à se faire vacciner contre la grippe H1N1, les Ukrainiens ont pris d'assaut samedi les pharmacies pour obtenir des soins."
On notera enfin, que toutes les populations ne sont pas également protégées face au risque. Ainsi, la premier ministre d'Ukraine a appelé les Ukrainiens "à confectionner leurs propres masques".