Alors que l’interprétation de la pandémie est de plus en plus malaisée : combien de morts, est-on vraiment en situation pandémique, y a-t-il eu sur-réaction, … ?, je livre à vos réflexions ce texte de Patrick Lagadec et Marc Guerrier : http://www.espace-ethique.org/doc2009/pandemie/pl_mg_pandemie1.pdf : Réflexions à chaud sur la grippe A/H1N1 (Vendredi 1er Mai 2009)
Parmi les réflexions des auteurs, retenons que les plans doivent rester une aide, des outils, mais en aucun cas devenir des règles ou automatismes sclérosants. Face aux crises complexes, des formations adaptées semblent encore faire défaut. Ainsi, d’après les auteurs :
- Toute situation de crise impose la prise de décision ;
- L’impératif est encore plus primordial avec les crises du XXIe siècle, qui peuvent entrainer des coûts humains bien plus considérables que par le passé. Le risque du « wait and see » est d’autant plus élevé que les crises émergentes sont désormais marquées par des sauts qualitatifs dans l’ordre de la gravité, de la vitesse, de l’étendue, de l’incertitude, de la complexité, de l’inconcevable.
- nos formations aux situations de crise sont largement du type « prise de connaissance des réponses à appliquer », et de façon rarissime des préparations aux univers de très haute incertitude, marqués par la discontinuité et le chaotique. Aussi longtemps que ce changement de vision n’aura pas été opéré, nous serons bien mal préparés aux surprises majeures des crises désormais à l’ordre du jour.
Les 4 questions à se poser lors de toute crise majeure pour aider et consolider à la prise de décision sont :
- De quoi s’agit-il ?
- Quels sont les pièges à éviter ?
- Avec quels acteurs va-t-il falloir travailler ?
- Quelles initiatives créatrices ?
3 réflexions ponctuent cet article :
1/ quelles lisibilité, transparence et intelligibilité des raisons pour lesquelles les dynamiques ont été enclenchées : qu’est-ce qui a réellement poussé l’OMS à franchir des seuils d’alertes. Ne sommes-nous pas, cette fois, dans une dynamique de sur-réaction ?
Si finalement la gravité épidémique s’avère sans rapport avec la puissance des mesures prises, et si aucune précaution de présentation n’a été prise, les risques en termes de perte de crédibilité sont sévères.
2/ si une pandémie sévère se réalise, cela supposera des mobilisations des niveaux exécutifs et de tous (l’ornière habituelle est d’en rester aux questions techniques aussi longtemps que possible, il est alors trop tard pour définir et engager de véritables actions stratégiques).
Parmi les réflexions des auteurs, retenons que les plans doivent rester une aide, des outils, mais en aucun cas devenir des règles ou automatismes sclérosants. Face aux crises complexes, des formations adaptées semblent encore faire défaut. Ainsi, d’après les auteurs :
- Toute situation de crise impose la prise de décision ;
- L’impératif est encore plus primordial avec les crises du XXIe siècle, qui peuvent entrainer des coûts humains bien plus considérables que par le passé. Le risque du « wait and see » est d’autant plus élevé que les crises émergentes sont désormais marquées par des sauts qualitatifs dans l’ordre de la gravité, de la vitesse, de l’étendue, de l’incertitude, de la complexité, de l’inconcevable.
- nos formations aux situations de crise sont largement du type « prise de connaissance des réponses à appliquer », et de façon rarissime des préparations aux univers de très haute incertitude, marqués par la discontinuité et le chaotique. Aussi longtemps que ce changement de vision n’aura pas été opéré, nous serons bien mal préparés aux surprises majeures des crises désormais à l’ordre du jour.
Les 4 questions à se poser lors de toute crise majeure pour aider et consolider à la prise de décision sont :
- De quoi s’agit-il ?
- Quels sont les pièges à éviter ?
- Avec quels acteurs va-t-il falloir travailler ?
- Quelles initiatives créatrices ?
3 réflexions ponctuent cet article :
1/ quelles lisibilité, transparence et intelligibilité des raisons pour lesquelles les dynamiques ont été enclenchées : qu’est-ce qui a réellement poussé l’OMS à franchir des seuils d’alertes. Ne sommes-nous pas, cette fois, dans une dynamique de sur-réaction ?
Si finalement la gravité épidémique s’avère sans rapport avec la puissance des mesures prises, et si aucune précaution de présentation n’a été prise, les risques en termes de perte de crédibilité sont sévères.
2/ si une pandémie sévère se réalise, cela supposera des mobilisations des niveaux exécutifs et de tous (l’ornière habituelle est d’en rester aux questions techniques aussi longtemps que possible, il est alors trop tard pour définir et engager de véritables actions stratégiques).
3/ L'essentiel finalement est d’intégrer dans nos préparations aux crises des démarches innovantes, pour toujours être en mesure de définir des stratégies pertinentes. Aussi longtemps que ce changement de vision n’aura pas été opéré, nous serons bien mal préparés aux surprises majeures des crises désormais à l’ordre du jour.
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