La Société du risque sur canal-U TV
Pour en savoir plus sur les théories d’Ulrich Beck et tout ce qui concerne la société du risque, je vous recommande ces deux émissions réalisées par canal-U TV :
La Société du risque. Risque et Politique
En 1986, le sociologue allemand, Ulrich Beck publie un livre sur la " société du risque " et remporte un grand succès. Son livre n'est pas un manifeste écologique, ni une dénonciation de la multiplication des risques technologiques caractérisant la société contemporaine, mais plutôt une interrogation sur les caractéristiques d'une société considérant tous ses problèmes comme des risques, faisant du risque le principe de ses valeurs. Ainsi Ulrich Beck montre que la question du risque est au cœur de la politique moderne. Le risque est au cœur du contrat de solidarité qui représente la forme du contrat social pour le XXe siècle industrialisé. Il est aujourd'hui au centre d'un débat en raison même de la transformation dans la nature des risques sociaux : maladie, retraite, chômage. D'où la recherche de formes de protections alternatives qui caractériseront sans doute le XXIe siècle. Une autre forme de politisation par le risque est apparue dans les années 1970 avec la montée de la conscience écologique. Les grands risques technologiques (le nucléaire en particulier), les catastrophes industrielles, les interrogations sur les évolutions du climat, la montée des risques sanitaires (transfusion sanguine), alimentation (vache folle) ont conduit les États à définir une nouvelle politique du risque liée à la notion de " principe de précaution ". Elle porte sans doute avec elle la naissance d'une nouvelle organisation de l'État dans ses fonctions de sécurité. En son cœur, à la fois la question du savoir - à travers le problème de l'expertise - dans les procédures qui conduisent à décider que tel ou tel risque est acceptable.
Pour en savoir plus sur les théories d’Ulrich Beck et tout ce qui concerne la société du risque, je vous recommande ces deux émissions réalisées par canal-U TV :
La Société du risque. Risque et Politique
En 1986, le sociologue allemand, Ulrich Beck publie un livre sur la " société du risque " et remporte un grand succès. Son livre n'est pas un manifeste écologique, ni une dénonciation de la multiplication des risques technologiques caractérisant la société contemporaine, mais plutôt une interrogation sur les caractéristiques d'une société considérant tous ses problèmes comme des risques, faisant du risque le principe de ses valeurs. Ainsi Ulrich Beck montre que la question du risque est au cœur de la politique moderne. Le risque est au cœur du contrat de solidarité qui représente la forme du contrat social pour le XXe siècle industrialisé. Il est aujourd'hui au centre d'un débat en raison même de la transformation dans la nature des risques sociaux : maladie, retraite, chômage. D'où la recherche de formes de protections alternatives qui caractériseront sans doute le XXIe siècle. Une autre forme de politisation par le risque est apparue dans les années 1970 avec la montée de la conscience écologique. Les grands risques technologiques (le nucléaire en particulier), les catastrophes industrielles, les interrogations sur les évolutions du climat, la montée des risques sanitaires (transfusion sanguine), alimentation (vache folle) ont conduit les États à définir une nouvelle politique du risque liée à la notion de " principe de précaution ". Elle porte sans doute avec elle la naissance d'une nouvelle organisation de l'État dans ses fonctions de sécurité. En son cœur, à la fois la question du savoir - à travers le problème de l'expertise - dans les procédures qui conduisent à décider que tel ou tel risque est acceptable.
http://www.canal-u.tv/producteurs/universite_de_tous_les_savoirs/dossier_programmes/les_conferences_de_l_annee_2000/la_societe_du_risque_et_de_l_extreme/la_societe_du_risque_risque_et_politique
La société du risque ?
Pour de nombreux théoriciens, comme pour la presse, le risque constitue une alternative plausible aux labels globalisants évoqués jusqu’ici (société des individus, société postmoderne). La publication par le sociologue allemand Ulrich Beck, d’un livre majeur a renforcé ce qui se dessinait déjà comme une tendance forte, congruente avec de nombreuses théories disponibles et nettement en prise avec l’actualité passée ou présente. On a donc de plus en plus parlé de « société du risque », même si tout le monde ne donne pas le même sens à l’expression. La caractéristique centrale de cette constellation, tous travaux confondus, c’est la tension entre trois éléments : a/ la perception et la représentation, par tout un chacun, de la vie comme risquée, b/ la construction de dispositifs experts de traitement sociétal du risque (ce qu’on appelle la « gestion des risques ») et c/ l’effet inducteur de risques résultant des deux éléments précédents (un processus de « risquification »). Autrement dit, chacun de ces éléments met les autres en question : les spécialistes du risque critiquent l’incohérence des perceptions ordinaires du risque, les contre-experts discutent la validité du type de rationalité « risquolâtre » des experts, et ainsi de suite. Nous allons examiner les prétentions de cette appellation à rendre compte de la société du siècle nouveau en analysant aussi bien les rapports entre savoir ordinaire du risque et savoir savant, que les luttes pour le monopole de la définition savante du risque.
La société du risque ?
Pour de nombreux théoriciens, comme pour la presse, le risque constitue une alternative plausible aux labels globalisants évoqués jusqu’ici (société des individus, société postmoderne). La publication par le sociologue allemand Ulrich Beck, d’un livre majeur a renforcé ce qui se dessinait déjà comme une tendance forte, congruente avec de nombreuses théories disponibles et nettement en prise avec l’actualité passée ou présente. On a donc de plus en plus parlé de « société du risque », même si tout le monde ne donne pas le même sens à l’expression. La caractéristique centrale de cette constellation, tous travaux confondus, c’est la tension entre trois éléments : a/ la perception et la représentation, par tout un chacun, de la vie comme risquée, b/ la construction de dispositifs experts de traitement sociétal du risque (ce qu’on appelle la « gestion des risques ») et c/ l’effet inducteur de risques résultant des deux éléments précédents (un processus de « risquification »). Autrement dit, chacun de ces éléments met les autres en question : les spécialistes du risque critiquent l’incohérence des perceptions ordinaires du risque, les contre-experts discutent la validité du type de rationalité « risquolâtre » des experts, et ainsi de suite. Nous allons examiner les prétentions de cette appellation à rendre compte de la société du siècle nouveau en analysant aussi bien les rapports entre savoir ordinaire du risque et savoir savant, que les luttes pour le monopole de la définition savante du risque.
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