Suite aux récentes catastrophes de l'Airbus A 330 Rio-Paris et du métro de Washington, un article du Washington Post écrit par Charles Perrow (professeur de sociologie et auteur de "Normal Accidents" et de "The Next Catastrophe") livre à la réflexion les éléments suivants :
- malgré leur très faible occurrence, ce genre d'accidents marquent plus les esprits, notamment si on les compare avec les accident de la route
- les accidents de la route sont psychologiquement moins impressionnants pour l'opinion, car chacun a l'impression de maîtriser les aléas lorsqu'il est derrière son volant
- ces deux accidents pourraient être due à une défaillance informatique et renvoient à notre rapport avec la technologie, source de progrès mais également de vulnérabilité
- la question de ces accidents renvoie à l'interface entre l'homme et la machine : il faut que l'homme soit prêt à répondre aux défaillance de la machine et inversement
- l'auteur relève enfin une différence de conception entre Boeing qui privilégierait la maîtrise humaine quand Airbus privilégierait la supériorité de la machine : "Airbus aircraft emphasize the machine, while Boeing planes give pilots more authority.
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