AUDIT DES CAPACITÉS DE GESTION DES CRISES - Cadrage, Evaluation, Initiatives (Ecole Polytechnique - Centre National De La Recherche Scientifique - Département d’Economie, Cahier n° 2009 – 19 Juin 2009)
En voici le résumé :
1°) Renseigner le contexte multiforme et instable dans lequel penser et développer les audits et les initiatives nécessaires : les catastrophes, les événements-crises, les crises systémiques, la dislocation de nos univers et socles de référence.
2°) Proposer quelques pistes pour ces démarches d’évaluation et d’invention à engager sans délais. »
« Après l’épreuve de la crise financière, en pleine tourmente économique et sociétale, les acteurs semblent mieux préparés à ces ouvertures. L’exigence est bien de dépasser notre habitude des constats pour passer aux initiatives. Le problème n’est pas de trouver le bon modèle à consacrer, mais de se consacrer à des actions de progrès immédiates qui permettront au plus grand nombre de se mettre en boucle positive d’apprentissage rapide et particulièrement inventif. »
Voici un extrait du premier chapitre : "Approche :
« A l’heure où les crises, effectives ou potentielles, dans tous les secteurs, en viennent à structurer, voire à submerger, les agendas des responsables comme les perceptions collectives, il est crucial de réfléchir aux visions à forger, questions à poser, initiatives et démarches de progrès à engager si nous voulons être effectivement au rendez-vous des vulnérabilités du XXIe siècle. Et si, comme c’est indéniablement le cas aujourd’hui, nous sommes en présence de ruptures majeures sur le théâtre de nos risques et de nos crises, il nous faut penser et engager des ruptures créatrices également majeures dans nos logiques d’anticipation, de prévention, de leadership et de réponse. C’est sur cette toile de fond que peuvent être pensés, préparés et engagés les audits et progrès aujourd’hui nécessaires – avant que le réel ne vienne infliger de nouvelles Etranges Défaites (Marc Bloch). L’impératif stratégique est de ne pas « être en retard d’une guerre ». C’est le risque de toutes les époques. Et c’est bien le piège mortel qui nous guette dans un monde en proie à des mutations continues, accélérées, généralisées. Ce fut l’interrogation pathétique de la commission de la Chambre des Représentants après la débâcle provoquée par le cyclone Katrina (août 2005) :
"Mais pourquoi apparaissons-nous systématiquement en retard d’une catastrophe ? "
Très bonne lecture, en attendant vos commentaires !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire