Le prix Edmond Fréville-Pierre Messmer 2009 à Michel Goya
Le prix Edmond Fréville-Pierre Messmer 2009 de l’Académie des Sciences morales et politiques a été décerné à Michel Goya
A cette occasion, le site canal académie propose une interview du lauréat pour son livre sur les armées en Irak (paru aux éditions Economica et intitulé : Irak - Les armées du chaos) : l'analyse du colonel Michel Goya permet de mieux appréhender bien des éléments qui pèsent lourd dans la situation en Irak.
"L’interview permet au Colonel Goya de préciser son analyse sur quelques points essentiels :
Le prix Edmond Fréville-Pierre Messmer 2009 de l’Académie des Sciences morales et politiques a été décerné à Michel Goya
A cette occasion, le site canal académie propose une interview du lauréat pour son livre sur les armées en Irak (paru aux éditions Economica et intitulé : Irak - Les armées du chaos) : l'analyse du colonel Michel Goya permet de mieux appréhender bien des éléments qui pèsent lourd dans la situation en Irak.
"L’interview permet au Colonel Goya de préciser son analyse sur quelques points essentiels :
- jugement très négatif porté sur la décision américaine de démobiliser massivement l’armée irakienne. Sans elle, le chaos aurait pu être évité ou tout au moins aurait-il eu moins d’ampleur.
- S’agissant de la coalition présente en Irak, le colonel Goya en souligne le déséquilibre - en faveur des américains. Sur les quelques 160.000 hommes que comptait la coalition au début, 130.000 appartenaient, en effet à l’US Army, les 26.000 autres relevant de 41 pays différents, déployés au sud, dans la zone chiite.
- L’auteur confirme également les capacités d’adaptation dont l’armée US a fait preuve au cours des six années
- Enfin, sur le plan des moyens, il rappelle l’importance accordée par les américains à l’externalisation (160.000 hommes dont la moitié d’Irakiens engagés dans des sociétés militaires privées !) et souligne les efforts entrepris pour gagner la "bataille de la route", à savoir la lutte contre les mines, bataille technologique... coûteuse.
L’entretien se termine par un parallèle entre les évènements d’Irak et ceux qui se déroulent actuellement en Afghanistan tandis que l’auteur confirme que s’il devait la réécrire aujourd’hui, sa conclusion sur l’Irak serait aussi pessimiste que celle figurant dans son livre.
L'interview à écouter en cliquant ICI.
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