samedi 14 novembre 2009

PARIS HILTON : icône de l'esprit de défense !

L'esprit de défense se concrétise lorsque le citoyen lambda s'intéresse aux questions militaires et de stratégie, pour comprendre et finalement soutenir les choix de son pays.
Au-delà du clin d'oeil (à Mars attaque : Sun Zu serait-il lu mais mal compris par les opinions publiques ? ) cette photo renvoie directement au débat sur l'identité nationale.

Autrefois, la population était source de puissance par son poids numérique et en tant que main d'oeuvre.

Aujourd'hui, elle est plus que jamais un centre de gravité stratégique par le soutien qu'elle apporte ou qu'elle retire aux opérations militaires.

Mais, pour qu'elle apporte ce soutien, encore faut-il qu'elle soit éclairée sur les questions de défense. Si la lecture de Sun Tzu (et d'abord du livre blanc sur la défense et la sécurité nationale) par toutes les citoyennes blondes relève encore du fantasme, la question de l'intérêt citoyen pour les questions de défense mérite d'être posée avec gravité et corrélée avec l'identité nationale !

2 commentaires:

  1. Bonjour PM,
    Ah les discussions sur le CdG, le dimanche matin!
    La population ne peut être considérée comme un CdG que lorsqu'elle fait partie d'un Etat-nation et qu'elle est engagée dans une guerre totale.
    Pour les conflits limités, la source de puissance est assumée par les moyens usuels (armée, diplomatie, etc?) de l'Etat.
    Lorsqu'il n'y a pas ou plus d'Etat nation (cas général de l'engagement des forces en opérations), il me semble plus semble plus correct de parler de "populations" et non de "population". Cela complique les choses, mais le monde est souvent plus complexe que nos représentations (je sais, on entend cela trop souvent).
    Amicalement
    SD

    PS : un lien vers un billet qui pourrait intéresser les lecteurs de tes commentaires sur les enjeux de la guerre au sein des populations :
    http://pourconvaincre.blogspot.com/2009/09/le-declin-provisoire-de-la-guerre.html

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  2. Cher SD,
    D'accord avec ces éléments lorsque l'on considère les populations du théâtre où on combat.
    Dans ce billet je m'intéresse à notre population, celle du pays qui choisit d'engager sa puissance militaire.
    Les échecs et difficultés des entreprises US au Vietnam, en Somalie, en Irak et en Afghanistan, prouvent que le soutien de la population et son acceptation du coût du sang est un vrai enjeu et une faille lorsqu'il n'est pas fiable.
    Il doit être pris en compte dès la planification.
    Cf la doctrine Weinberger - Powell.

    Bon dimanche !

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