mercredi 18 novembre 2009

Quand le Sénat se fout de l'Afghanistan

« Le Sénat français se fout de la guerre en Afghanistan »
Dans un article au vitriol mais plutôt bien vu et dans la continuité de ce que je souhaite démontrer, Jean-Michel APHATIE revient sur le peu de sénateurs présents à ce débat. Je cite certains extraits :
"Le sujet n’a rassemblé qu’une vingtaines d’élus, à égalité de présence entre la majorité de droite et l’opposition de gauche. [...]
Un débat sur l’Afghanistan n’intéresse pas les sénateurs. On peut ben parler de l’engagement de la France dans des opérations militaires, donc de la guerre et de la paix, de la vie et de la mort, il ne se trouve que 20 sénateurs sur 343, soit exactement 5,83% des membres de cette chambre pour assister au débat.
Ce constat est navrant, consternant, stupéfiant. [...]
au moins, les parlementaires eux mêmes ne pourraient-ils pas faire preuve de sens civique ?
Il y a dans cet absentéisme l’expression d’un je m’en foutisme, et aussi l’aveu d’une échelle de valeurs"
Une fois encore : le débat sur l'identité nationale n'a de sens que si l'on sait pourquoi on a tant besoin de cette idée. La nation a besoin de cette identité pour être plus robuste, plus soudée, plus forte face aux risques et menaces.
Définir l'identité nationale sans lien avec l'esprit de défense et les notions de civisme me semble incohérent. Et pour resituer tout ceci dans la vocation de mon blog, je dirais qu'il y a là une véritable dissonance, un "déficit systémique cyndinogène" (d'après la terminologie des cindyniques), puisque les arguments développés sont éloignés du but à atteindre.

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