A lire sur le blog The Tension : un sous-officier de l'armée de l'air US est décédé le 4 octobre 2009 des suites de complications médicales après avoir contracté le virus de la grippe A H1N1.
A l'heure où le format des armées est de plus en plus réduit, ce décès pose la question d'une vaccination prioritaire de certains corps essentiels à la survie de l'Etat : les professionnels de santé, les secours d'urgence, les forces de police et les armées, notamment.
Peu d'articles paru dans la presse à grande audience ce sont intéressés à cet épineux problème éthique : pour la survie de la cité, qui doit-être prioritaire ?
Autre question à résoudre : si la pandémie frappe de plein fouet le pays, les missions de Défense à l'étranger (opérations extérieures) doivent-elles être maintenues ?
Le plan gouvernemental pandémie semble avoir tranché puisqu'il énonce dans le chapitre "Priorités particulières" relatives à la Défense :
"missions de continuité de l’action gouvernementale pour la préservation des fonctions militaires stratégiques ; missions de coopération civilo-militaire dans les domaines de la continuité gouvernementale, de la contribution à la sécurité et de l’assistance à lapopulation."
"missions de continuité de l’action gouvernementale pour la préservation des fonctions militaires stratégiques ; missions de coopération civilo-militaire dans les domaines de la continuité gouvernementale, de la contribution à la sécurité et de l’assistance à lapopulation."
Rappel du Livre Blanc sur la Défense et la Sécurité Nationale (paru en 2008) :
"La protection et l’intervention doivent permettre à l’État, la première, d’assurer sur le territoire national la sécurité des citoyens, de la société et de la vie économique, la seconde, de donner à la sécurité nationale, en étroite coordination avec nos partenaires européens et nos Alliés, la profondeur, la capacité d’adaptation et la mobilité nécessaires à toute stratégie de défense dans le monde du XXIe siècle."
"La protection et l’intervention doivent permettre à l’État, la première, d’assurer sur le territoire national la sécurité des citoyens, de la société et de la vie économique, la seconde, de donner à la sécurité nationale, en étroite coordination avec nos partenaires européens et nos Alliés, la profondeur, la capacité d’adaptation et la mobilité nécessaires à toute stratégie de défense dans le monde du XXIe siècle."
Pour assurer cette préservation de la fonction "intervention", les militaires en opérations extérieures seraient vraissemblablement maintenus sur leur théâtre d'opération, tandis qu'une capacité d'intervention face à d'autres crises extérieures serait également préservée et ajustée selon la situation nationale, comme le déclare le plan pandémie en page 83 :
"Le ministre de la défense concourt à la préparation du dispositif national et prend toutes mesures nécessaires pour préserver les fonctions militaires stratégiques et, en situation de pandémie, pour permettre le concours des armées aux missions de défense civile dans la limite des effectifs rendus disponibles par le fonctionnement en mode dégradé du ministère et l’attrition due à la pandémie."
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