Pour éclairer les débats actuels sur l'implication des citoyens et communautés dans le plan gouvernemental de lutte contre la grippe, je vous conseille la lecture de Pandémie grippale : l'ordre de mobilisation, que je vous avais conseillé comme lecture de rentrée. Ce livre se définit lui-même coimme un "manuel d'éthique pour temps de pandémie" (p. 28)
Ainsi peut-on lire :
p. 28 : "De quelle manière faire admettre des mesures contraignantes, des limitations à la liberté de mouvement, des confinements, des quarantaines, des restrictions dans la distribution de l'alimentation ou dans l'accès à certains services, alors qu'à aucun moment les responsables de la lutte contre la pandémie n'ont estimé opportun d'évoquer ces questions, d'y préparer l'opinion publique?"
p. 21 : "si les plans sont rédigés jusque dans la minutie de fiches adaptées à nombre de circonstances anticipées, nombre de médecins généralistes, et chaque jour davantage de membres de la cité, constatent leur impréparation et, d'une certaine manière, ce qu'ils commencent à considérer comme une stupéfiante négligence qui les a exclus d'un dispositif qui pourtant dépend essentiellement de leur capacité à assumer une responsabilité qui a priori leur est discutée ou confisquée."
p. 19 : "on ne saurait se satisfaire d'une communication qui s'évertue à rassurer sur l'accessibilité des thérapeutiques et des dispositifs hospitaliers"
p. 43 : "décider pour la patrie en intégrant le point de vue éthique, c'est donc permettre à ceux qui sont l'objet d'une politique d'en devenir également les sujets [...] dans la problématique de la pandémie, la logique commune de l'éthique et de la démocratie conseille de penser la menace grippale selon le paradigme historique de la patrie en danger. Intégrer le parti pris éthique à une politique de prévention, c'est mobiliser les citoyens pour la défense d'une cité ..."
L'appel des magistrats publié par Libération («Notre souci : préserver la démocratie») n'est qu'une des premières conséquences de la non implication, en amont, des citoyens dans leur défense face au risque de pandémie.
Rappelons que le plan gopuvernemental dans ses premières versions ne faiasit que très peu référence au citoyen, pourtant premier acteur dans la crise.
Ainsi peut-on lire :
p. 28 : "De quelle manière faire admettre des mesures contraignantes, des limitations à la liberté de mouvement, des confinements, des quarantaines, des restrictions dans la distribution de l'alimentation ou dans l'accès à certains services, alors qu'à aucun moment les responsables de la lutte contre la pandémie n'ont estimé opportun d'évoquer ces questions, d'y préparer l'opinion publique?"
p. 21 : "si les plans sont rédigés jusque dans la minutie de fiches adaptées à nombre de circonstances anticipées, nombre de médecins généralistes, et chaque jour davantage de membres de la cité, constatent leur impréparation et, d'une certaine manière, ce qu'ils commencent à considérer comme une stupéfiante négligence qui les a exclus d'un dispositif qui pourtant dépend essentiellement de leur capacité à assumer une responsabilité qui a priori leur est discutée ou confisquée."
p. 19 : "on ne saurait se satisfaire d'une communication qui s'évertue à rassurer sur l'accessibilité des thérapeutiques et des dispositifs hospitaliers"
p. 43 : "décider pour la patrie en intégrant le point de vue éthique, c'est donc permettre à ceux qui sont l'objet d'une politique d'en devenir également les sujets [...] dans la problématique de la pandémie, la logique commune de l'éthique et de la démocratie conseille de penser la menace grippale selon le paradigme historique de la patrie en danger. Intégrer le parti pris éthique à une politique de prévention, c'est mobiliser les citoyens pour la défense d'une cité ..."
L'appel des magistrats publié par Libération («Notre souci : préserver la démocratie») n'est qu'une des premières conséquences de la non implication, en amont, des citoyens dans leur défense face au risque de pandémie.
Rappelons que le plan gopuvernemental dans ses premières versions ne faiasit que très peu référence au citoyen, pourtant premier acteur dans la crise.
Soulignons également, comme nous y invite le général Honoré (chef de la Task Force Katrina, chargée de coordonner les efforts militaires lors de l’ouragan Katrina) que les risques d'ampleur auxquels nous serons confrontés nécessitent une véritable culture citoyenne de préparation face aux risques (voir mes Posts précédents :
LA CITATION DU JOUR, POUR UNE VERITABLE CULTURE CITOYENNE DE PREPARATION AUX RISQUES
PANDEMIE GRIPPALE : LES PLANS ET PREPARATIONS A L’EPREUVE DES FAITS ).
Voir également le site du Figaro ("Grippe A : le plan pour la Justice fait polémique") et sur le blog d'Yves Thréard son post : Au secours, la grippe A les rend fous ! (recommandé par le Figaro) afin de modérer mon propos et d'envisager également la possibilité actuelle d'une sur-réaction face à cette pandémie A H1N1.
PANDEMIE GRIPPALE : LES PLANS ET PREPARATIONS A L’EPREUVE DES FAITS ).
Voir également le site du Figaro ("Grippe A : le plan pour la Justice fait polémique") et sur le blog d'Yves Thréard son post : Au secours, la grippe A les rend fous ! (recommandé par le Figaro) afin de modérer mon propos et d'envisager également la possibilité actuelle d'une sur-réaction face à cette pandémie A H1N1.
Ceci ne me semble pourtant pâs remettre en cause mon Leitmotiv sur une nécessaire culture de préparation citoyenne face aux risques (ne se limitant pas à s'en laver les mains).
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