Dans le dernier éditorial de Libération, Fabrice Rousselot revient sur la gestion de la marée noire par l'administration américaine.
Cette gestion est typique de notre époque : recherche de responsables, manque de solidarités et de convergences des énergies face à la crise.
Ainsi, en se contentant de stigmatiser la responsabilité de BP et en lui demandant de régler seul le problème, l'administration américaine a choisi une stratégie qui se révèle désormais contre-productive : BP n'a pas été capable de trouver une solution satisfaisante. Mais ce n'est pas BP qui porte seule le poids de cet échec. L'administration américaine est désormais associée à cette incapacité à résoudre la "plus grande catastrophe écologique de l’histoire américaine".
Fabrice Rousselot conclut : "Renvoyant l’image d’un Etat fédéral qui ne met pas assez les mains dans le pétrole, Obama est face à un constat d’échec."
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