Alors que le RETEX du séisme qui a frappé l'AQUILA (Italie, 6 avril 2009) se construit, deux éléments sont déjà notables :
- les maladresses du président du Conseil, qui "gère la catastrophe actuelle avec son style habituel et a déclaré aux victimes :
"Allez au bord de la mer. C'est seulement à une heure de route d'ici en car. Et il y a plein d'hôtels qui sont à votre disposition et qui sont payés par l'Etat".
"Mettez de l'écran total"
"Il ne leur manque rien, ils ont des soins médicaux, de la nourriture chaude... Bien sûr, leur abri actuel est tout à fait provisoire, mais, justement, il faut prendre ça comme un week-end en camping".
- le laisser-faire des décideurs face à un risque avéré :
Ainsi, "de nombreuses maisons ont été construites sans autorisation" et, au final, l'économie réalisée pendant les travaux ne compensera pas les dommages financiers du séisme déjà évalué à "plus de 1,3 milliards d'euros de dégâts rien que pour les bâtiments publics".
(A lire dans la Frankfurter Allgemeine Zeitung : http://www.faz.net/s/RubB08CD9E6B08746679EDCF370F87A4512/Doc~ED77807340B654C66932860296E83F976~ATpl~Ecommon~Sspezial.html)
Encore une fois, pour gérer les risques il faut :
- du courage aux décideurs, pour imposer des décisions parfois impopulaires ;
- une sensiblisation de la population, premier acteur du risque...
A long terme, il revient moins cher de prévenir les catastrophes que de réparer les dégâts ...
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