Les risques majeurs introduisant des crises de rupture ne sont pas limités à la seule sphère des risques industriels (Tchernobyl) ou naturels (Katrina). Le risque terroriste post-moderne impose aux décideurs des crises hyper-complexes dont la gestion nécessite une remise en cause totale des plans prévus pour affronter une seule crise simple.
La formation de ceux qui doivent gérer les crises doit donc inclure le développement de l'imagination et de la souplesse afin de faire face à l'imprévisible.
Une fois encore, la lecture de Lagadec s'impose ! (http://www.patricklagadec.net/fr/).
Face à ce type de crises, il faut des "forces de réflexion rapide".
Pour vous en convaincre, je vous conseille la lecture de cet excellent article :
"On le voit, l'attaque terroriste multiple submerge, déroute et hypnotise complètement l'appareil étatique formé et habitué à la gestion d'une seule et même crise sécuritaire. Deux, trois, quatre ou cinq crises simultanément, c'est trop ! Exemples : le 11 septembre, Bali, Mombasa, Londres, Mumbaï et les attentats à la bombe contre trois ministères à Kaboul en février 2009."
Bonne lecture !
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