"Le concept de « sécurité sociétale » est désormais reconnu internationalement et relègue désormais au second plan les concepts de « sécurité globale » pour la France, de Homeland Security pour les Etats-Unis ou encore de resilience pour la Grande-Bretagne".
Ce concept de « sécurité sociétale » commence à devenir à la mode en France. On le retrouve présent dans deux publications récentes :
Les Cahiers de la sécurité n°10 (oct-dec 2009), revue de l’INHES, (article de Jean-Marc PICARD) : Les travaux de normalisation dans les domaines de la gestion de crise et de la continuité des activités
Défense nationale et sécurité collective, dec 2009 (article de Christian SOMMADE et Richard NARICH) : La sécurité sociétale en question
Ce nouveau concept, forgé dans les années 1990 par OLE WAEVER (Centre for Advanced Security Theory de l'Université de Copenhague) et ses collaborateurs dans l’article Societal Security : the Concept (dans Identity, Migration and the New Security Agenda in Europe, New-York, St-Martin's Press, 1993, p. 17-40) correspond à la « capacité d’une société à persister dans ses caractéristiques essentielles face aux conditions changeantes et face à des menaces probables ou réelles ».
Il s’agit en fait de faire face aux nouveaux risques en mobilisant l’ensemble des forces de la société et en s’assurant que leurs efforts sont bien coordonnés.
Selon Christian SOMMADE et Richard NARICH (du Haut Comité Français pour la Défense Civile, HCFDC), ce concept développé dans les pays nordiques « s’inspire du concept de "défense totale" mis au point par les pays de cette région pendant la seconde guerre mondiale et la guerre froide. La société et l’ensemble des ressources doivent être mobilisés en appui de l’armée pour faire face à une agression extérieure. Dans le nouveau contexte de sécurité, où une capacité de réponse aux ruptures sociétales majeures en temps de paix est nécessaire, les autorités reçoivent un fort appui des forces armées et de la police mais aussi de la population. Ce concept de « sécurité sociétale » est désormais le concept reconnu internationalement dans le cadre des travaux de l’ISO sur ces questions et relègue désormais au second plan les concepts de « sécurité globale » pour la France, de Homeland Security pour les Etats-Unis ou encore de resilience pour la Grande-Bretagne ».
Cette norme ISO est actuellement préparée par l’ISO TC 223 (technical committee, comité technique) dont le mandat est le suivant :
Produire la « normalisation internationale dans le domaine de la sécurité sociétale, visant à accroître, chez toutes les parties intéressées, les capacités de continuité d’exploitation et de gestion de crise, par le biais d’améliorations en matière d’interopérabilité technique, humaine, organisationnelle et fonctionnelle ainsi que par une prise de conscience partagée des éléments contextuels. » (site de l’ISO)
Ce concept de « sécurité sociétale » commence à devenir à la mode en France. On le retrouve présent dans deux publications récentes :
Les Cahiers de la sécurité n°10 (oct-dec 2009), revue de l’INHES, (article de Jean-Marc PICARD) : Les travaux de normalisation dans les domaines de la gestion de crise et de la continuité des activités
Défense nationale et sécurité collective, dec 2009 (article de Christian SOMMADE et Richard NARICH) : La sécurité sociétale en question
Ce nouveau concept, forgé dans les années 1990 par OLE WAEVER (Centre for Advanced Security Theory de l'Université de Copenhague) et ses collaborateurs dans l’article Societal Security : the Concept (dans Identity, Migration and the New Security Agenda in Europe, New-York, St-Martin's Press, 1993, p. 17-40) correspond à la « capacité d’une société à persister dans ses caractéristiques essentielles face aux conditions changeantes et face à des menaces probables ou réelles ».
Il s’agit en fait de faire face aux nouveaux risques en mobilisant l’ensemble des forces de la société et en s’assurant que leurs efforts sont bien coordonnés.
Selon Christian SOMMADE et Richard NARICH (du Haut Comité Français pour la Défense Civile, HCFDC), ce concept développé dans les pays nordiques « s’inspire du concept de "défense totale" mis au point par les pays de cette région pendant la seconde guerre mondiale et la guerre froide. La société et l’ensemble des ressources doivent être mobilisés en appui de l’armée pour faire face à une agression extérieure. Dans le nouveau contexte de sécurité, où une capacité de réponse aux ruptures sociétales majeures en temps de paix est nécessaire, les autorités reçoivent un fort appui des forces armées et de la police mais aussi de la population. Ce concept de « sécurité sociétale » est désormais le concept reconnu internationalement dans le cadre des travaux de l’ISO sur ces questions et relègue désormais au second plan les concepts de « sécurité globale » pour la France, de Homeland Security pour les Etats-Unis ou encore de resilience pour la Grande-Bretagne ».
Cette norme ISO est actuellement préparée par l’ISO TC 223 (technical committee, comité technique) dont le mandat est le suivant :
Produire la « normalisation internationale dans le domaine de la sécurité sociétale, visant à accroître, chez toutes les parties intéressées, les capacités de continuité d’exploitation et de gestion de crise, par le biais d’améliorations en matière d’interopérabilité technique, humaine, organisationnelle et fonctionnelle ainsi que par une prise de conscience partagée des éléments contextuels. » (site de l’ISO)
Dans ce cadre de normalisation des méthodes et outils opérationnels, la Grande-Bretagne a commencé à se préparer collectivement dès 2004 avec une vaste réorganisation des services d’intervention d’urgence. Ce projet doit être mené à bien pour 2010, puis expérimenté en 2011 et mis en pratique lors des Jeux olympiques de Londres, en 2012.
En guise de Conclusion et puisque ce concept provient de cette région, je ne résiste pas à partager cette citation du Maréchal MANNERHEIM, considéré comme l'un des plus grands stratèges, qui fut également président de la Finlande de 1944 à 1946 :
"En serrant les rangs à l'heure du danger, la nation finlandaise s'est acquis le droit de poursuivre son existence. Si dans toutes les fluctuations du destin, nous maintenons avec une unanimité inébranlable les valeurs de patriotisme, de résolution et d'esprit défensif prêt au sacrifice, alors le peuple finlandais pourra envisager l'avenir avec une confiance pleine d'espoir" (Maréchal MANNERHEIM, Mémoires, 1882-1946, éditions Hachette 1952).
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